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mercredi, mai 18, 2022

Du droit à l’entretien avec un avocat en cas d’extension de la garde à vue à de nouveaux faits : contours de la renonciation tacite

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A propos de l'arrêt Cass. crim., 2 mars 2021, no 20-85491, Gaz. pal., n° 17, 2021

Par Aziber Didot-Seïd Algadi, Docteur en droit, Avocat à la cour

L’essentiel : La personne gardée à vue, entendue pour une infraction autre que celle ayant justifié le placement en 
garde à vue, bénéficie, après avoir été avertie, de son droit d’être assistée d’un avocat, et, si elle a déclaré 
vouloir l’exercer, du droit de communiquer avec celui-ci sauf renonciation expresse ou tacite à ce droit ;  la renonciation tacite ne pouvant découler du simple fait que l’avocat n’ait pas expressément demandé à 
s’entretenir confidentiellement avec son client, ou que celui-ci, en présence de son avocat, ait accepté d’être 
entendu sur les nouveaux faits sans entretien préalable.

15:43 Écrit par ADSA | Lien permanent | Commentaires (0)

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