Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

samedi, septembre 14, 2013

LE CHANGEMENT DE LA FORME SOCIALE DANS LE CADRE DU REDRESSEMENT DE L’ENTREPRISE EN DROIT OHADA

Par Aziber Seïd ALGADI, Docteur en droit, Avocat, Enseignant à l'Ecole Régionale Supérieure de la Magistrature (ERSUMA).

 

Publié  au Bulletin Joly Sociétés, n°9, 2013, p. 604

Résumé : L’ouverture d’une procédure collective impose une recherche des solutions visant à assurer le sauvetage de l’entreprise et conduit, quelquefois, à des choix risqués dont l’initiative revient aux associés. Le droit OHADA ne prévoit aucune dérogation aux règles classiques régissant la modification des statuts de la société, même lorsque celle-ci est en difficulté. Les associés demeurent les seuls maîtres à bord et tout projet de modification des statuts devra, au préalable, requérir leur consentement unanime surtout quand il vise à augmenter leurs engagements. La position du droit OHADA privilégie le consensus, à l’exclusion de toute intervention judiciaire inopportune. Les effets découlant d’une telle transformation sont, quant à eux, bien encadrés et correspondent aux règles du droit des sociétés qui marque son autorité sur le droit des procédures collectives.

 

19:55 Écrit par ADSA | Lien permanent | Commentaires (0)

Les commentaires sont fermés.